Dans un communiqué de l’Association des maires de France, les maires et présidents d’intercommunalités d’outre-mer se sont élevés contre la décision prise sans concertation de baisse insoutenable des dotations de l’État aux collectivités territoriales.
Une décision qui indigne les maires ultramarins
Lors de leur réunion, qui s’est déroulée la veille de l’ouverture officielle du Congrès pour la journée des élus ultramarins, les maires de Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Mayotte, Polynésie française et Nouvelle-Calédonie ont tenu à s’exprimer sur cette décision qui les pénalise fortement. En effet, dans un contexte local déjà marqué par un « niveau d’équipement inférieur à la moyenne nationale », des enjeux locaux importants viennent s’ajouter aux soucis de leurs municipalités.
L’AMF (Association des Maires de France) souligne l’urgente nécessité que la situation spécifique des communes d’outre-mer soit prise en compte afin qu’elles puissent continuer à exercer leur missions. En effet, aux enjeux locaux viennent s’ajouter des dépenses de personnel élevées et un taux de chômage très important. Ainsi, selon le collectif des maires, le levier fiscal et l’octroi de mer sont insuffisants pour faire face à la baisse des dotations prévues pour 2017. Au même titre que les communes les plus défavorisées de la métropole, les maires de territoires ultra-marins réclament la neutralisation totale de leur contribution au redressement des finances publiques.