Le 21 mars, le préfet de la Région Guadeloupe avec le procureur de la République de Basse-Terre a ordonné une fouille sectorielle de la maison d’arrêt de Basse-Terre, en concertation avec la Mission des services pénitentiaires de l’Outre-mer et la direction de l’établissement.

La seconde opération coup de poing

Cette fouille est intervenue moins d’une semaine après celle du centre de détention de Baie-Mahault qui avait permis de récupérer près de 200 armes, une centaine de téléphones portables ainsi que des stupéfiants.

La fouille à la maison d’arrêt de Basse-Terre a concerné l’ensemble du bâtiment B, soit près du tiers de l’établissement, 60 détenus en tout, répartis sur 6 dortoirs et 4 cellules.  » Nous organisons régulièrement des fouilles, mais cette opération est une première de par son ampleur « , a expliqué le directeur de la maison d’arrêt, Olivier Vicquelin.  » Elle a pu se réaliser grâce au soutien du préfet, du parquet et des forces de l’ordre « .

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Le détail de l’opération

Dès 6 heures 30 ce matin, plus d’une centaine de militaires, de policiers et d’agents ont été engagés : 40 agents de l’administration pénitentiaire, 36 gendarmes mobiles, 12 policiers du groupement d’intervention de la police nationale (GIPN), des officiers de police judiciaire, une équipe cynophile, la brigade anti-criminalité

L’opération rentre dans le cadre des actions menées contre la délinquance. L’objectif de cette fouille est de saisir toutes les possessions illégales en détention (téléphones portables, armes, argent, produits stupéfiants) afin de sécuriser la mission de service public des agents de l’administration pénitentiaire, mais aussi préserver l’intégrité des détenus.

La fouille s’est déroulée sans incident et a permis de saisir 39 armes artisanales, 15 téléphones portables et des stupéfiants. Cet élan d’actions d’envergures se poursuivront-elles à la recherche des groupes de malfaiteurs qui sévissent régulièrement dans l’île ?