Utilisation de la réalité virtuelle

Alors que la première édition en juin 2017 fut une réussite, la seconde se prépare à relever le défi pour un nouveau succès.

Lancé par Allan Faure, président du groupe FAURE.GP, le Salon du Numérique de Guadeloupe a reçu les louanges des visiteurs et des professionnels. Entrepreneur et créateur de plusieurs projets dans le web, il a été interrogé par le magazine Karu Mag sur son bilan de l’évènement, le développement du numérique en Guadeloupe et les perspectives du salon pour 2018.

Relire notre article précédent sur l’évènement.

« Un événement majeur »

Le salon a confirmé la nécessité de proposer un espace d’échanges afin de réunir les professionnels et cristalliser les attentes. « Nous avons eu des retours très positifs aussi bien des exposants que des visiteurs. Nous avons reçu deux mille visiteurs sur les deux jours. Le salon s’affirme dès sa première édition comme un événement majeur qui permet de rassembler les acteurs de l’économie numérique en Guadeloupe ».

Se développer et pérenniser

S’ouvrir au monde s’adapter, mais avec quels outils ? L’édition 2017 permettait de profiter des expériences des intervenants. « Ce secteur se développe à un rythme exponentiel. Il faut donc examiner la situation au niveau local à la lumière des tendances et évolutions d’un marché occupé à l’International par des géants du Web : Facebook, YouTube, Apple, Google. Comment arriver à exister face à ces mastodontes, de surcroît sur un marché contraint ? Face à ces enjeux, notre souhait est de faire de ce salon un espace de partage d’expériences ».

Salon du numérique 2018

Le salon s’ouvre à la formation et aux scolaires pour la prochaine édition, afin de permettre à tout un chacun d’accéder au numérique. « Nous voulons mettre l’accent sur la formation. Aussi, nous mettrons en place beaucoup plus d’ateliers pratiques. Nous souhaiterions recevoir plus de scolaires. En Guadeloupe comme ailleurs, la fracture sociale est une réalité. A travers les services que nous proposerons, nous voulons apporter notre pierre à l’édifice et contribuer à sa réduction ».

Que proposait la première édition ?

Cette première édition regroupait les innovations d’aujourd’hui et bien sûr celle de demain tout en proposant de rencontrer l’écosystème local. « Le Salon a accueilli des professionnels du secteur, des institutionnels. Le public a pu rencontrer des entreprises locales qui ont axé leur développement sur le numérique, se familiariser avec des technologies, découvrir des nouveaux services innovants (réalité virtuelle) ou encore s’amuser en pilotant un drone ».