Après le tremblement de terre que nous avons vécu le vendredi 3 février, il devient urgent  de renforcer le plan séisme dans nos régions vulnérables au risque sismique.

Vendredi dernier, un séisme de magnitude 5.8 a été ressenti en Guadeloupe et en Martinique. Fort heureusement, il était 15h54, soit une vingtaine de minutes après la sortie des classes.

Suite à la chute de plaque de béton dans plusieurs salles, l’école de Rivière Lézarde au Gros-Morne en Martinique est depuis fermée.

Peux-ton réduire la vulnérabilité des établissements scolaires ?

En effet, la principale cause des blessures ou morts en cas de séisme est due à l’effondrement des infrastructures.

En 2007, le Gouvernement a mis en place le plan séisme Antilles pour le confortement et la reconstruction des bâtiments publics vulnérables aux séismes, et singulièrement nos écoles primaires et maternelles.

Objectif de la première phase : 100 écoles terminées pour un montant estimé à 97 M€. Fin 2013, 30 % des objectifs en nombre d’écoles ont été atteints et ce, en utilisant 75 % des moyens financiers prévus.

Rien qu’en Guadeloupe, 298 établissements scolaires maternels et élémentaires restent encore à traiter. Près de 70 % d’entre eux présentent une vulnérabilité très forte ou extrême aux séismes.

Les travaux restant à effectuer sont très importants et le plan de séisme Antilles 2 lancé l’année dernière, ne semble pas couvrir les besoins d’ores et déjà identifiés par les pouvoirs publics.

Une réponse concrète au problème est nécessaire

Les collectivités territoriales s’engagent dans la prospective et l’anticipation des impacts de ces phénomènes.

La région Guadeloupe s’engage techniquement et financièrement dans l’accompagnement des communes, en œuvrant à la réduction de la vulnérabilité des établissements scolaires publics. Néanmoins, elles risquent d’être freinées par le manque de moyens.

De quelle manière le gouvernement entend-il renforcer ce plan pour mettre en sécurité les enfants de nos régions ? Avons-nous encore le temps d’attendre car la nature n’est aucunement prévisible.

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