PEGI 12 – Historiquement édité par la société Bandai Namco Games, le développement de Dragon Ball Fighter Z a été confié au studio japonais Arc System Works, spécialisé dans le développement de jeux vidéos qui redonnent au style de rendu 2D ses lettres de noblesse. Après sa sortie sur Windows, Xbox One et Playstation 4, le jeu est maintenant disponible sur la console Nintendo Switch.

Animation


L’expression « une image vaut mieux que mille mots » s’applique parfaitement bien aux techniques d’animations utilisées pour ce titre, tellement il est difficile de retranscrire la sensation qu’on éprouve devant autant de fluidité et de rapidité dans l’exécution des enchaînements. Le rendu est à ce point fidèle à l’oeuvre d’Akira Toriyama, qu’on croirait vraiment regarder un dessin animé. C’est une tuerie ! On doit cette prouesse visuelle à la fameuse technique du cel-shading employée pour la réalisation de nombreuses autres licences à succès telles que :

  • Naruto Ultimate Ninja Storm
  • Street Fighter IV et Street Fighter V
  • The Legend of Zelda : The Wind Waker
  • Gravity Rush 2
  • Ni no Kuni

…pour ne citer que ceux-là.

Contrairement aux méthodes de production traditionnelles de dessins animés, où chaque expression de visage, pose, attitude et mouvement des personnages doivent être dessinés, le cel-shading apporte une réelle valeur ajoutée au procédé de conception et d’animation. En effet, ici le personnage est modélisé en 3D, ce qui facilite grandement le processus créatif et fait gagner un temps fou aux animateurs. Ce n’est qu’une fois le rendu cel-shading appliqué à votre création que vous aurez l’impression de regarder une scène animée en 2 dimensions.

Gameplay

Quelqu’un aurait-il enfin retrouvé les 7 boules de cristal et réussi à invoquer Shenron ?!

Non parce que là c’est exactement comme si les prières des fans avaient enfin été exaucées ! Pour les novices le mode entraînement reste un passage obligé. Cela vous permettra de découvrir les spécificités des personnages avec lesquels vous avez le plus d’affinités. Les combinaisons sont hyper accessibles et une fois maîtrisées les nombreuses techniques de vos personnages préférés, vous pourrez déclencher des combos et des coups spéciaux aussi spectaculaires que les séquences animées qui les accompagnent.

Jusque là, on est sur du tout public et on s’amuse autant que l’on se défoule. Cependant pour les plus pros d’entre nous, il existe un niveau de difficulté qui vous fera découvrir une toute autre facette du jeu. À la rédaction on l’a baptisé le mode « Dieu de la destruction« . Pour faire court, avec ce niveau de maîtrise, vous serez capable de diminuer de 85% (et plus encore) la barre de vie de votre adversaire avant que ce dernier n’ait le temps de répliquer. Pour y parvenir vous devrez devenir un maître du timing. En effet, la parfaite connaissance des combos de vos équipiers ainsi que l’enchaînement de leurs combinaisons vous assureront à coup sûr le titre de champion.

Le contenu additionnel

Attaque spéciale de Broly Super Saiyan

Il est vrai que l’on a vite fait le tour des 22 personnages présents dans la version de base. Mais heureusement le DLC est rapidement venu égayer un peu tout ça avec 8 nouveaux joueurs supplémentaires. Viennent donc s’ajouter à la liste :

  • Bardock, Super Saïyan
  • Broly, Super Saïyan
  • Cooler
  • C-17
  • Goku, normal
  • Vegeta, normal
  • Vegetto, SSGSS
  • Zamasu, fusionné

Au final en dehors du mode histoire qui s’avère totalement décevant, le jeu a répondu à nos attentes tant en termes de graphisme que d’expérience. Il trouvera un public aussi bien chez les débutants que chez les joueurs expérimentés en quête de scoring. Dragon Ball Fighter Z reste donc une valeur sûre, avec un engouement croissant pour la fraîcheur qu’il apporte au catalogue des jeux DBZ existants. Ce nouveau titre de la série DBZ qui s’est écoulé à plus de 3,5 millions d’exemplaires, reste classé parmi les meilleurs jeux de baston sortis en 2018. Cela explique probablement le fait que près d’un an après sa sortie, il soit toujours affiché à 59 euros.