Après un exil de 15 ans au Canada, la chanteuse « séné-guadeloupéenne » est de passage en Guadeloupe pour réaliser son prochain album avec Akiyo. Elle sera en spectacle le vendredi 25 novembre au Yacht Club à Pointe-à-Pitre pour un concert unique.
Que nous veux ta venue en Guadeloupe, Senaya ?
Je viens présenter mon premier live en Guadeloupe grâce Sylvie Mariette une amie d’enfance que je n’avais pas revue depuis très très longtemps. Elle a aimé ce que je fais et tenait vraiment à le partager avec le public guadeloupéen.
Dans quelle catégorie trouve-t-on tes albums ?
Avant, cela me dérangeait d’être classée dans la World Music, mais maintenant cela ne me dérange plus. Peut-être parce que je suis un électron libre. L’essentiel pour moi est de transmettre mes messages d’amour, de solidarité, le respect de la culture et de l’humain.
Comment trouve tu ton île, après 15 ans d’absence ?
Beaucoup de chose ont changé, aussi bien dans le positif que dans le négatif. Je suis déçu de voir la situation économique de ma ville, Basse-Terre et l’état lamentable des transports en Guadeloupe. Par contre je suis heureuse de constater que les artistes sont conscients de leurs richesses culturelles et qu’ils méritent la scène internationale. A partir de ce constat, il faudrait une vision régionale, pour que la musique devienne une réelle richesse culturelle.
Un prochain album en vue ?
J’ai un projet avec Akiyo, Fanm ki ka, Jacques Marie-Basse, un album que je produis en Guadeloupe et au Canada, pour faire le lyannag entre le gwo-ka et la soul. Entre temps je serai en concert le vendredi 25 novembre 2016, avec Eric Danquin à la batterie, Guy Langué qui vient du Canada, à la basse, et Jacques Marie-Basse (JMB) au piano. Je présenterai mon ancien et mon nouveau répertoire avec à la fin un petit clin d’œil à Patrick Saint-Eloi.
Cocktail dînatoire, vendredi 25 novembre 2016. 20 h au Yacht club à Pointe-à-Pitre. Tél : 0690449113