Pancréas bio-artificiel : quelles sont les avancées chez l’humain ?
Le diabète de type 1 survient soudainement, dans une grande majorité de cas, avant l’âge de 30 ans. Ce mécanisme de destruction de cellules spécifiques pourrait être neutralisé par l’introduction sous la paroi abdominale d’un pancréas bio-artificiel qui assurerait le mécanisme de sécrétion de l’insuline. Retour sur une innovation thérapeutique dont les risques seront mieux connus dès 2015…
Diabète de type 1 : quels sont les symptômes ?
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, le diabète (qui est une maladie auto-immune) toucherait désormais quelque 350 millions de personnes dans le monde. L’organisation évoque ainsi « les prémices d’une épidémie mondiale émergente », causés par un phénomène de surpoids et de sédentarité. Parmi ces malades, on dénombre près de 200 000 cas de diabète de type 1 en France.
Dans le cas du diabète de type 1, le pancréas, qui est un organe vital et qui fabrique l’insuline ne fonctionne plus correctement. Cet état peut provoquer des complications comme une hypoglycémie. Les personnes concernées par le diabète de type 1 sont alors décrites comme insulino-dépendantes. Pour éviter la destruction régulière des cellules pancréatiques qui produisent l’insuline, des injections quotidiennes sont nécessaires.
Organe bio-artificiel : quelle opération et quels risques ?
Jusqu’à récemment, une opération intervenait en renfort du pancréas défaillant par l’introduction de greffes de cellules pancréatiques, dont l’objectif était d’assurer la régulation du taux de sucre dans le sang. Le manque de greffons, ainsi qu’un traitement anti-rejet aux effets secondaires lourds, ne permettaient de soigner qu’une infime minorité de patients atteints.
Aujourd’hui, la technologie du pancréas bio-artificiel en cours de développement, permettrait des améliorations considérables du mécanisme de sécrétion de l’insuline chez les diabétiques. Cette technologie serait à même de recevoir une greffe d’îlots de Langerhans, sans avoir aucunement recours à aucun traitement anti-rejet.
Si la technologie du pancréas bio-artificiel se révélait viable, elle pourrait susciter des améliorations de santé considérables pour les patients atteints du diabète de type 1 et victimes d’hypoglycémie. L’expérimentation sur des patients humains volontaires devrait être effective fin 2015 ou début 2016. Les premiers résultats seraient ainsi disponibles fin 2017.
ignore encore pr cis ment ce qui cause la destruction de ces cellules. Mais le pancr as bio-artificiel permettrait de r tablir le fonctionnement de ce m canisme de r gulation.