La pêche aux oursins blancs, démarrera le 15 décembre jusqu’au 15 janvier, elle est réservée aux pêcheurs professionnels. Ils doivent détenir une autorisation annuelle de pêche délivrée par la direction de la Mer.
En accord avec le comité régional des pêches de la Guadeloupe, la pêche aux oursins blancs est ouverte du 15 décembre 2016 au 15 janvier 2017 inclus. Elle est exclusivement réservée aux marins-pêcheurs professionnels. Ces derniers doivent aussi détenir une autorisation annuelle de pêche délivrée par la direction de la mer, dont le renouvellement est soumis à déclaration de capture, et respecter la taille minimale de capture de 10 cm.
Ces mesures sont nécessaires pour assurer la régénération en Guadeloupe du stock d’oursins blancs, espèce emblématique de la Caraïbe.
Une réglementation stricte et une amende salée
Par ailleurs, concernant la commercialisation des produits de la mer, la préfecture rappelle les points réglementaires suivants :
Régularité de l’activité professionnelle : les vendeurs présents sur les marchés à poissons doivent être en mesure de produire l’autorisation administrative délivrée par l’autorité compétente (Mairie) du lieu de commercialisation, leur carte professionnelle délivrée par la chambre de commerce et d’industrie lorsqu’ils vendent en dehors de leur commune de domiciliation, ainsi que le récépissé de déclaration d’activité délivré par la direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt (DAAFDirection de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt) qui couvre les aspects sanitaires
Traçabilité des produits de la mer : la traçabilité des produits doit pouvoir être justifiée en produisant lors du contrôle les factures correspondantes permettant d’identifier le vendeur ainsi que l’acheteur et mentionner le détail des quantités vendues par espèce. Le vendeur, s’il n’est pas marin-pêcheur, doit être dûment déclaré auprès des services de la direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt.
Information du consommateur : les étals doivent comporter des panneaux précisant le nom des espèces commercialisées, la zone de capture et le prix de vente correspondant. En cas d’absence de pièces justificatives, d’infraction aux règles sanitaires ou de constat de sous-taille, les produits de la mer peuvent être saisis.
Les contrevenants s’exposent également à la fermeture administrative de leur activité et à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu’à 22 500 euros.