Photo : Nicky

Aérien, dynamisme, vélocité, finesse le qualifient et résultent de ses nombreuses collaborations mondiales.

Il côtoie les scènes internationales et les studios avec: Jacques Schwarz-Bart, Mario Canonge, Alain Jean-Marie, Donald Brown, Annick Tangorra, Lisa Simone, Jonathan Jurion, Jasser Haj Youssef, Naïssam Jalal, Calypso Rose, Sonny Troupé …

Il évolue également dans le gwoka et les musiques antillaises avec: Tanya Saint-Val, Zagalo, Dédé Saint-Prix, René Geoffroy, Christian Laviso, Kimbòl, Jacob Desvarieux, Admiral T, Soft, Dominique Coco, Jean-Philippe Marthély, Ralph Thamar, Sanouyé…

Un talent précoce

Dès l’âge de cinq ans, Arnaud Dolmen étudie le ka, tambour du gwoka puis, la batterie à l’Atelier Marcel Lollia dit «Vélo», sous la direction de Georges Troupé. Son talent est officiellement révélé par son implication au sein de l’orchestre Kimbòl durant son adolescence. Grâce à cette formation, il savoure ses premiers festivals (les Orchestrades de la Caraïbe, de Brive…) et émissions télévisées. Très jeune, il collabore avec des artistes de tous azimuts. Sa précocité et sa pratique boulimique de l’instrument lui permettent déjà de s’adapter aisément à divers genres musicaux tels que le gwoka, le jazz ou encore les musiques caribéennes.

Frôlant la majorité en 2003, le prodige guadeloupéen s’envole vers Toulouse pour poursuivre ses études de musique à l’école de Batterie Dante Agostini, dirigé par Daniel Dumoulin. Parallèlement, il suit un cursus de Comptabilité et de Gestion. Cinq après, fraîchement diplômé et couronné du premier prix de l’école, il débute sa carrière professionnelle sur la scène Nationale et Internationale.

Durant ses études de batterie et de comptabilité, l’artiste se glisse vaillamment dans le milieu professionnel. Repéré par Franck Nicolas à l’âge de 16 ans à Pointe-à-Pitre, le batteur signe avec lui, trois ans plus tard, ses premiers contrats. C’est ainsi qu’ils rencontrent et collaborent avec Alain Jean-Marie, Jean-Christophe Maillard, Michel Alibo, Mario Canonge entre autres.

Une envolée vers l’international

Il connaîtra son premier Zénith, ses premières tournées, (nationales, caribéennes) en tant que musicien professionnel au sein du célèbre groupe SOFT. Sonny Troupé, qu’il considère comme son frère spirituel depuis l’âge de 5 ans participe à l’ascension d’Arnaud. Ses conseils précieux propulsent le batteur jusqu’à sa première tournée Internationale dans des festivals prestigieux de Jazz avec Jacques Schwarz-Bart. Ce saxophoniste croit en son talent et leurs collaborations deviennent régulières. Fin 2009, le batteur rejoint la Capitale française. Il multiplie alors ses rencontres, crée son propre réseau et devient un batteur incontournable, sur la scène nationale.

Tonbé Lévé, un premier album brillant

 

Axé sur une esthétique de Jazz contemporain, Tonbé Lévé, premier opus d’Arnaud Dolmen, est mélangé aux rythmiques caribéennes dont celle du Gwoka, musique et danse traditionnelle. Le batteur international affirme, à travers cet album, que les déséquilibres de la vie sont une force avec l’aide de son jeu aérien, véloce et imprévisible agrémenté de notes incisives.

Sur les pistes entièrement composées par le batteur, les invités internationaux de renom agrémentent sa musique : Mario Canonge, Lionel Loueké, Fanm Ki Fa, Erik Pédurand et Cynthia Abraham. Dans la lignée d’Antonio Sanchèz ou encore Danilo Pérez, le Arnaud Dolmen Quartet libère des mélodies simples et élaborées aux arrangements précis. La musique du quartet ne défend pas une identité mais des identités. Elle représente le brassage multiculturel et illimité avec un solide ancrage caribéen dont est fier son leader l’artiste offre avec Tonbé Lévé une dimension abstraite, unique et représentative de notre monde. Arnaud Dolmen à la batterie affirme son jeu imprévisible avec des rythmiques incisives et revisitées du Jazz, ainsi que du Gwoka. Leonardo Montana au piano, endosse le rôle du poète. Il colore et habille la musique avec romance. Quand à Adrien Sanchèz, c’est le compteur du groupe. Avec un son large et chaud, il propose un phrasé très moderne et original. Joachim Govin à la contrebasse, est le liant du quartet. 

Le parcours d’Arnaud Dolmen, révèle une histoire emplie d’un talent évident et d’un travail certain qui le conduit aujourd’hui vers un succès mérité !