J’ai pu assister à la projection de la nouvelle adaptation du best-seller de Stephen KING, « IT ». En sortant de salle j’étais satisfait, le sourire aux lèvres et la tête hochant de haut en bas pour manifester mon approbation, car dans le genre « film d’horreur » sorti au cinéma ces derniers temps, rare sont les réalisateurs qui ont réussi à me faire hésiter avant d’éteindre toutes les lumières de mon appartement, une fois la nuit tombée et juste avant de me coucher.
Dès la première scène, le ton est donné. En effet nous sommes loin des artifices utilisés pour ne pas trop heurter la sensibilité du spectateur. Les scènes d’horreur ne souffrent d’aucune censure et ne baignent pas dans le « ketchup spaghetti ». Ici on veut clairement faire naître la peur en vous, car c’est le carburant de notre monstrueux clown démoniaque. On salut donc l’ingéniosité des scénaristes car il n’est pas évident de réussir un tel exercice surtout lorsque les personnages principaux sont des enfants qui entrent tout juste dans leur phase d’adolescence.
La sortie du film ne s’est pas déroulé sans de nombreux clin d’œil faisant allusion aux « creepy clown » dans le monde entier. Bien que ces hommages ce traduisaient principalement par des « prankster » tentant d’effrayer leur entourage ou encore des passants rencontrés dans la rue, on notera tout de même que cela ne fait pas rire tout le monde, et certainement pas l’association des clowns, qui juge que ce film représente un vrai problème car (comme on pouvait s’y attendre) cela n’a pas contribué à rendre les clowns très populaire auprès des enfants, bien au contraire! Stephen KING leur a donc répondu avec une pointe d’ironie qu’il regrettait que la profession de clown rencontre ces difficultés mais les clowns faisaient déjà peur aux enfants bien avant la sortie de son roman!
En résumé si vous êtes également des amateurs de films d’horreur, ce premier chapitre vaut bien les deux heures que vous passerez à suivre les mésaventures de cette bande de copains.
