Des échouages de sargasses sont observés sur les côtes de l’archipel. L’État rappelle les premières mesures à prendre pour y faire face et optimiser la gestion des moyens humains et matériels disponibles.

Depuis une quinzaine de jours, les services de la Direction de l’Environnement, en charge de la veille permanente Sargasses, observent une augmentation de la fréquence et du volume des échouages sur les côtes de l’archipel, notamment sur le littoral au vent.

Pour le moment, les radeaux observés au large sont de taille modérée et le risque d’échouage est moyen au regard des années passées ; seules quelques zones sont pour l’heure concernées.

Applications des protocoles en cas d’échouages

Comme lors des précédents échouages des sargasses, leur ramassage s’organise au niveau des intercommunalités qui agissent dans les communes impactées. Tant que les échouages d’algues ne constituent pas de gros volumes et si la réaction est rapide, leur gestion est relativement aisée.

Pour mémoire, chaque fois que cela est possible, l’étalement en arrière de plage des algues échouées sur une épaisseur de 10 cm permet de les sécher et de réduire rapidement leur volume et leur poids. Une gestion rapide de ces échouages avec les moyens existants (matériels et humains) permet d’éviter l’accumulation des algues, leur pourrissement et les nuisances liées.

À ce stade, la priorité est de mobiliser les services techniques actuellement en place. A l’issue, s’il en était besoin, sera examinée la possibilité de constituer de nouvelles brigades vertes.

Transformation de la Sargasse

Par ailleurs, le Sargator et sa barge logistique, ainsi que le Mobitrac, deux des projets retenus lors de l’appel à projets Sargasses de l’ADEME, sont désormais opérationnels et pourront être présentés aux collectivités désireuses de bénéficier de leurs services.

Les études concernant la valorisation des algues vont également pouvoir être relancées : fabrication d’amendement organique calcaire + sargasses, tests de méthanisation, valorisation en nutrition animale, et valorisation en bio-plastiques.

Le dispositif de veille sanitaire géré par l’Agence Régionale de Santé est réactivé et demeure opérationnel pour recueillir les éventuels signalements et faire l’évaluation du risque.