Il ne semble pas y avoir de solutions dans ces affaires invraisemblables. Les pouvoirs publics sont plongés dans l’impasse et la population se retrouve livrée à elle-même. Avons-nous touché le fond ?
Il n’y a pas que les habitants qui sont pénalisés par les coupures d’eau régulières. Les établissements scolaires sont également impactés et contraints de fermer leurs portes, faute de pouvoir garantir l’hygiène.
Le collège de Gourdeliane touché
Tout comme le collège Bois Rada à Sainte-Rose l’an dernier, le jeudi 05 janvier, le collège de Gourdeliane, à Baie-Mahault a été privé d’eau potable. L’établissement situé route de Convenance a décidé de renvoyer la totalité de ses élèves le même jour.
Le rectorat confirma l’information : « le collège est bien fermé. Par contre, nous ne sommes pas en mesure de dire depuis combien de temps l’eau est venue à manquer dans l’établissement. Ni quand il rouvrira. Ce sera en fonction de l’évolution de la situation.
Dans tous les cas, les parents d’élèves seront informés par communiqué du chef de l’établissement, qui indiquera quand les cours reprendront. » Certainement dépassé par la situation, il n’y a pas eu de protocole établi par le rectorat.
Caspesterre toujours dans la tourmente
Aujourd’hui, la commune de Capesterre Belle-Eau conteste son appartenance au SIEAEG et veut faire reconnaître ses droits face au syndicat pour ce qui concerne ses biens propres au sein du syndicat.
« On est loin de l’apaisement entre la communauté du sud Basse-Terre, le SIEAEG et Capesterre Belle-Eau. Entre délibération communautaire et prolongement judiciaire, la marmite est sous pression ».
Combien de saisons verra-t-on de cette télénovela qui compte dans son casting un bon nombre d’acteurs locaux. Nos décideurs peuvent-ils s’imaginer la situation des habitants les plus pénalisées. Est-il encore nécessaire de préciser que la situation est grave?