Suite à l’interview d’Élie Domota sur la chaîne de télévision Canal 10, le directeur de la SARA répond au porte-parole du LKP.

Lors de sa déclaration, le porte-parole de l’organisation Lyannaj Kont Pwofitasyon (LKP) expliquait qu’il y avait un accord entre le ministère du budget et la SARA pour se garantir une marge bénéficiaire de façon annuelle. Domota affirme que la majorité de notre carburant sort de la Caraïbe.

Elie Domota s’insurge contre la hausse des prix

Il assure que la Société Anonyme de Raffinerie aux Antilles (SARA) s’approvisionne à hauteur de 40/50% à Trinidad, Aruba, Curaçao et aux Îles Vierges sans jamais le répercuter à la pompe.

Le carburant ne viendrait pas d’Europe du Nord toujours selon lui, nous le payons à la pompe comme s’il avait été importé. Il poursuit son argumentation en précisant que « Mme Penchard quand elle était ministre avait signé un décret ou elle excluait toutes organisations syndicales et de défense des salariés de l’observatoire des prix ».

Domota atteste que le préfet « arrête les prix sous l’injection de la SARA » et que c’est une « arnaque » et qu’il n’y a « aucune transparence ». Il exige dès à présent une baisse des prix de 50 centimes.

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La SARA souhaite répondre par la transparence

« La Société Anonyme de Raffinerie aux Antilles (SARA) va publier ses sources et tarifs d’approvisionnement pour lever toutes suspicions sur ses approvisionnements et les prix des carburants » déclare son directeur Philippe GUY en réponse aux propos d’Élie DOMOTA le porte-parole du LKP.

Philippe GUY ne conteste pas les sources d’approvisionnement, mais il précise que « les quantités ne dépassent pas les 30 % du volume global importé. L’utilisation en l’état des produits de la Caraïbe n’est pas possible, et toutes mises aux normes effectuées sur les sites de production démultiplieraient  les prix à la pompe chez nous ».

Après l’eau, un nouveau chapitre semble s’ouvrir dans le grand livre des désordres sociaux de l’archipel.