Alors que le conflit au SIAEAG reste au point mort, la ville de Goyave doit faire face à de la pollution aux hydrocarbures.

Suite aux informations communiquées par le SIAEAG relatives à une pollution par hydrocarbures du réseau d’adduction d’eau potable, l’eau du robinet est impropre à la consommation pour les habitants des résidences Cité Caraïbes et Marthe Rose Toto.

Il est donc formellement interdit pour ces résidents de boire l’eau du robinet, de se brosser les dents et de cuisiner avec cette eau.

Des analyses sont en cours

Des analyses sont en cours avec les organismes compétents tels que l’ARS, la DEAL et le SIAEAG, afin de solutionner ce problème.

A ce jour, pas de date précise pour un retour à la normale. La population sera informée à l’issue des résultats des analyses complémentaires.

Le Maire de Goyave, Ferdy Louisy, informe donc la population qu’il sera mis à sa disposition 1 500 packs d’eau en bouteille. Ainsi, 3 packs d’eau seront distribués tous les 2 jours aux familles. Le Maire invite les familles à la plus grande prudence et aux respects de ces consignes pour le bien-être de tous.

Les agents du Service Technique demeurent à disposition pour toutes informations complémentaires et autres soutiens.

Un risque majeur pour la santé et l’environnement

Un risque qui n’est pas à prendre à la légère dans la mesure où les effets d’une telle pollution sur la santé humaine peuvent être graves, provoquant ainsi, des atteintes du système nerveux ou des irritations de la muqueuse et de la peau.

Un coup dur également pour l’environnement local puisque le risque de contamination est réel pour l’ensemble de la chaîne alimentaire, tant pour la faune que la flore.

Stagnations du conflit au SIAEAG

Les principaux protagonistes dans ce conflit de l’eau ne se sont pas rencontrés mercredi 14 juin, comme il était convenu. Le syndicat UNSA-Industrie du SIAEAG, qui mène la grève depuis mardi, a estimé insuffisants les documents pour pouvoir poursuivre les négociations.

Les discussions ont repris hier matin à 10 heures, au siège du Syndicat Intercommunal de l’Eau au Gosier. En attendant, malgré le service minimum, les coupures d’eau se poursuivent.