Barrage de Moreau, un ouvrage de grande envergure

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Les besoins en eau brute augmentent au fil des ans et sont d’autant plus importants pendant la période sèche du Carême.

Afin de contribuer à sécuriser l’alimentation en eau pour l’irrigation et la consommation humaine, l’Etat œuvre à la réalisation du Barrage de Moreau d’une capacité de 950.000 m3. La Région assure le financement (fonds propres et européens pour un montant de 40M€) et la maîtrise d’ouvrage de la construction du barrage qui sera rétrocédé au Département pour en assurer l’exploitation. Cet ouvrage vient en complément de celui de Dumanoir, mis en service en 2010, sur les hauteurs de Capesterre-Belle-Eau.

Une construction imposante

Ce barrage sera situé sur un affluent de la rivière Moreau, la ravine Zombi. Les travaux de génie civil et hydraulique consisteront à construire une digue en terre destinée au stockage pour l’irrigation agricole et à l’alimentation en eau potable. Le barrage, d’une hauteur de 27m et d’une longueur de 255 m, sera équipé d’un évacuateur de crue latéral. Il devrait permettre de stocker un million de mètres cube. Le chantier est réalisé en groupement avec un terrassier, un géotechnicien et un géomètre.

Assurer les besoins en eau

Le rôle de ces barrages est de permettre le stockage d’eau brute lorsque les ressources sont suffisantes en période d’hivernage et de la restituer progressivement de Janvier à Juin lorsque les rivières sont basses. Le barrage de Moreau est essentiel pour l’alimentation en eau de la Grande-Terre et s’inscrit dans les mesures opérationnelles du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Il permet de remplir notamment les barrages de Letaye au Moule et Gashet à Port-Louis.

Barrage de Moreau après les travaux

Le chantier de construction du barrage de Moreau génère un trafic important de camions, notamment pour la fourniture de sable provenant de la carrière de Rivière-sens. Pour réduire les nuisances, et afin de ne pas traverser le lotissement de Moreau, une piste de contournement a été réalisée. Des agriculteurs, directement concernés par cette infrastructure, ont pu visiter le site.