Entreprendre en lycée bientôt la fin des votes

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Ce sont 20 mini-entreprises représentant près de 180 lycéens et encadrants qui ont participé à cette compétition. Retour sur la genèse d’un événement formateur pour la jeunesse  guadeloupéenne.

L’opération, vise à sensibiliser à la création d’entreprise, à apporter des connaissances et à transmettre des notions de base sur le fonctionnement d’une entreprise.

Lire notre article précédent sur le sujet : Les lycéens guadeloupéens lancent des mini-entreprises

Description de l’opération

L’opération « Entreprendre En Lycée » est financée par le F.S.E., la Région Guadeloupe et le Rectorat de l’Académie de la Guadeloupe. C’est une démarche pédagogique de sensibilisation à la culture entrepreneuriale, conduite dans l’Académie de la Guadeloupe depuis 2002.

Elle permet de combler le fossé culturel existant entre l’école et l’entreprise, en démystifiant l’acte d’entreprendre. Il s’agit pour les lycéens, encadrés par des adultes de leur établissement, de simuler le fonctionnement d’une entreprise.

Ce sont 20 mini-entreprises, composées chacune de 5 à 8 jeunes, qui ont été créées. Ces mini-entreprises seront exploitées sur une année scolaire pour enfin cesser l’activité au mois juin ou elles seront récompensées lors de la remise des prix.

Les connaissances acquises et encadrement

C’est ainsi que ces jeunes entrepreneurs devront :

Elaborer un business plan, concevoir, produire, commercialiser, gérer et organiser leur entreprise.

Ces mini-entreprises sont accompagnées par une vingtaine de partenaires, collectivités, organisations professionnelles, entreprises, qui mettent à disposition de l’organisation :

  • Des coachs : des professionnels qui vont leur apporter conseils, aides afin de conduire au mieux leur activité,
  • Des formateurs : des professionnels qui vont intervenir sur les stages à destinations des jeunes et des encadrants,
  • Des membres du jury : des professionnels qui vont participer aux travaux d’évaluation et de sélection des candidats.

Encourager l’entrepreneuriat de la prochaine génération, c’est à coup sûr miser sur le développement de l’archipel. Ces élèves ne seront pas tous des entrepreneurs demain mais l’idée d’entreprendre, d’être acteur de son destin sera sans doute enraciné en eux. Souvent en quête des fondements de leur avenir notre jeunesse ne demande qu’à être stimulé, encadré dans des environnements ou elle pourra s’épanouir. Nous ne devons en aucun cas minimiser l’initiative ou la démarche intellectuelle d’un jeune pour l’élaboration d’une oeuvre quelque soit la forme quelle puisse prendre.