L’événement a tenu toutes ses promesses avec plus de 160 exposants. Le public a fait le déplacement sous un soleil au rendez-vous. Nous y étions et nous vous livrons nos impressions.
À toutes les entrées, l’affluence se faisait sentir. Petits et grands étaient là pour célébrer cette grande fête des savoirs faire locaux. Les stands présentant de l’artisanat, l’agriculture, l’agro-transformation, la gastronomie et de la littérature se sont côtoyés et ont contenté leurs visiteurs impatients.
Les stands culinaires ont réconforté les papilles et les estomacs, car oui, les Guadeloupéens aiment la bonne cuisine. Ces espaces ont fait se rassembler dans des files impressionnantes une multitude d’habitués, de curieux et un grand nombre de touristes. Les commentaires étaient le plus souvent très élogieux.
Les jeux traditionnels étaient au centre de l’aménagement de l’espace comme pour symboliser la place que doit occuper notre culture au sein de notre société. Les enfants étaient enjoués à l’idée de découvrir ces jeux qui on fait les joies de nos aînés. Les sons et les rires témoignaient de la ferveur qui rythmait ces stands.
À quelques pas, nous pouvions entendre les échos du Gwoka sur la scène centrale. L’espace était occupé par de jeunes musiciens accompagnés de leur enseignant. Les tambouillés martelaient leurs instruments avec précision et passion.
Les ouvrages artisanaux en bois tels que les bancs ou les tables offraient au public la vision d’un savoir-faire. La pratique du métal n’était pas en demi-teinte, mais de tout éclat avec d’élégants et pratiques barbecues. Les artistes peintres présents ont également démontré leur sens de l’esthétique.
Les allées de la foire ne cessaient de se désemplir accueillant encore et toujours de nombreux visiteurs heureux à l’idée de découvrir les étals. Nous n’avons croisé sur notre passage aucun passant mécontent. Le public, cette année, fut à nouveau multigénérationnel signe d’une prise de conscience qu’il est important de pérenniser et de transmettre notre savoir.