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Sans surprise Kassav’ a rempli à guichet fermé, le Palais du Sport du Gosier, pendant deux jours les 18 et 19 novembre 2016, avec un répertoire essentiellement des années 86-90. Invité par une association africaine pour un repas amical, Jacob Desvarieux nous a accordé une interview.

Avant tout, félicitation pour votre succès au Palais des Sports !
Oui cela s’est très bien passé. La Guadeloupe est le berceau de Kassav’, nous sommes chez nous.

N’y avait-il pas moyen de jouer plus que deux dates ?
Non car nous avons d’autres engagements prévus depuis plusieurs mois, notamment la semaine de la Francophonie, Madagascar, le Cameroun, la Guinée…les propositions ne s’arrêtent jamais.

Kassav’ est-il toujours le 1er groupe français ?
Oui et malgré que nous ne sommes jamais invité sur les médias nationaux, nous sommes 1er à tous les niveaux.

C’est donc un combat pour passer sur les grands médias ?
C’est difficile pour tout le monde, que l’on soit antillais ou pas, si on chante en langue française. Mais quant tu chantes en créole, c’est même la peine d’essayer.

Pourtant on parle beaucoup de diversité…
Ce n’est que de la théorie. Faut-il absolument se conformer à ce qui existe déjà ? Notre intérêt c’est d’évoluer dans l’originalité.

Avez-vous eu des propositions pour faire le tube de l’été ?
Très souvent, mais nous avons toujours refusé, car lorsque l’été est passé, nous sommes dirigés vers une voie de garage. Nous avons fêté nos 10 ans à l’Olympia, nos 20 ans à Bercy, nos 30 ans au Stade de France, je ne sais pas encore où nous allons fêter nos 40 ans !