Coronavirus, tour d’horizon de la situation économique guadeloupéenne

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La pandémie perdure et les acteurs sociaux et économiques s’inquiètent des répercussions. La hausse des prix, la baisse de l’activité impacte le portefeuille des familles ainsi que la trésorerie des entreprises. Le gouvernement propose des aides aux sociétés, mais permettront-elles de les maintenir au moment où l’économie de la planète tourne au ralenti?

L’État a annoncé des mesures de soutien aux entreprises comme les 1500 euros pour les très petites entreprises, les indépendants et les professions libérales ainsi que d’autres aménagements. Mais c’est l’ensemble de la société guadeloupéenne qui est touché.

Secteur social

Les CCAS rapportent que des foyers vivant de « petit boulot » ressentent les débuts de la crise de plein fouet. À ce triste constat, il faut malheureusement rajouter la hausse des prix.

Inflation

Des hausses de prix oscillant entre 10 et 30 % sur les produits, dans certains commerces. La Lettre des services de l’État en Guadeloupe indique que la Direction de la consommation (DIECCTE) s’est saisie du problème.

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Inquiétudes des entrepreneurs

« Dès la fermeture des écoles, j’ai été à l’arrêt. Dans les jours qui ont suivi, les entreprises ont annulé les visites les unes après les autres. C’était un peu la douche froide » indique Sylvia Phibel-Puissant dirigeante de Caraïbe Factory, (dont l’activité consiste à faire visiter des entreprises industrielles) à France-Antilles.

Tourisme impacté

À Basse-Terre, le site touristique de Malendure à Bouillante s’est vidé de ses visiteurs et toute l’activité commerciale est au point mort. La plage de Malendure est totalement déserte.

Agriculteurs en colère

Des cageots et filets entiers de fruits et légumes jetés sur l’asphalte, à l’entrée du centre commercial de Destreland à Baie-Mahault. Une action des maraîchers, pour maintenir l’ouverture du marché de Gourde-Liane. Il a été  convenu qu’une dérogation préfectorale autorise l’ouverture du marché tous les mercredis et samedis de 8 heures à 12 heures. À l’heure actuelle, d’autres recherches de nouveaux moyens d’écouler leur production.

Les incertitudes resteront présentes sur le plan économique tant que la pandémie ne sera pas éradiquée et même au-delà. Nous saluons le courage de ceux et celles qui pourvoient à notre alimentation et nous soignent malgré le manque de moyens.

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