« Archipel Guadeloupe, Terre de Pollinisateurs », est un appel à projet initié par la Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement et cofinancé par le Conseil Départemental pour l’année 2017 / 2018.

C’est un partenariat pluriel associant les collectivités, les structures de recherche, l’enseignement, les entreprises et les associations (APIGUA, INRA, Rectorat, Phytobokaz, Chambre d’Agriculture, Lions Club Chasteau de la Basse-Terre, le Parc National, et l’association « Les dimanches de la création »).

Les écoles ciblées

Cette deuxième édition ambitionne d’amplifier la sensibilisation des élèves sur l’importance des pollinisateurs, leur déclin et les enjeux écologiques de leur disparition. La sphère éducative est sollicitée afin de participer à ce plan local et contribuer à l’amélioration des connaissances sur le fonctionnement des interactions plante-insectes par exemple à travers  le jardin créole. Animations d’ateliers, intégration des pollinisateurs comme support pédagogique, démarches de sciences participatives sont autant d’actions encouragées par la Deal et ses partenaires pour contribuer à la préservation des services écosystémiques.

Les communes engagées

Dans ce cadre, près de quatorze établissements scolaires du 1° et du 2° degré des communes suivantes ont répondu à l’Appel à Projets « Archipel Guadeloupe, Terre de Pollinisateurs » : Sainte-Rose, Lamentin, Sainte-Anne, Deshaies, Pointe-Noire, Bouillante, Port-Louis, Gosier, Grand-Bourg, Capesterre et Saint-Louis de Marie-Galante.

Rappel du contexte 

Depuis quelques années, le déclin des pollinisateurs sauvages, ainsi que la fragilité des abeilles sont mis en exergue aux échelles locale, nationale et internationale. Pourtant, ces espèces assurent la pérennité des cultures et par voie de conséquence, jouent un rôle essentiel pour l’alimentation humaine.

Pourquoi protéger les insectes pollinisateurs ?

Les enjeux de conservation des insectes pollinisateurs sont de deux ordres :
1°) la préservation de la biodiversité : les pollinisateurs assurent des services indispensables aux équilibres écosystémiques,
2°) la préservation de la diversité des ressources alimentaires des populations humaines : Les pollinisateurs contribuent à la croissance d’un pourcentage significatif des cultures destinées à la production alimentaire.

Afin d’enrayer le déclin avéré des insectes pollinisateurs et de préserver ce service rendu par la nature, le Ministère de l’écologie a présenté le 1er plan national d’action en faveur des abeilles et des pollinisateurs sauvages intitulé « France, Terre de Pollinisateurs » avec pour objectifs :

  • d’appliquer sur 20% du territoire les pratiques favorables aux abeilles et aux pollinisateurs
  • d’augmenter de 30% les populations d’abeilles et de pollinisateurs sur les bordures vertes des routes en généralisant le fauchage tardif
  • d’installer 5 000 gîtes à insectes et ruchers avec les collectivités
  • d’atteindre zéro perte d’espèces de pollinisateurs.

« Archipel Guadeloupe, Terre de Pollinisateurs » AGTP est la déclinaison locale du plan national d’actions « France, Terre de pollinisateurs ».