L’économie de la Guadeloupe est marquée comme les autres régions françaises par les effets de la pandémie mondiale. Le confinement en 2020 du à la Covid 19 a eu un impact négatif. L’agriculture et le tourisme, deux secteurs porteurs de l’économie, connaissent des difficultés majeures.
En 2020, le transport aérien en Guadeloupe a été très fortement touché par les effets collatéraux de la pandémie mondiale de Covid-19.
49 %
Le trafic de passagers chute de 49 % à l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbe. Tous les faisceaux sont en baisse notamment celui de France Hexagonale-Europe qui représente plus des deux tiers de l’activité. L’offre des compagnies low cost qui avait beaucoup progressé depuis 2015 chute de 82 %. En parallèle, le transit baisse de 60 % tandis que pour le fret aérien,l’impact est moindre avec une diminution de 11 %.
Retour en arrière
Après cinq années de hausse, le trafic chute très fortement à l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraïbes. En 2020, 1,27 millions de personnes l’ont fréquenté, soit une baisse de 49 % par rapport à l’année précédente. L’arrivée, fin 2019, des compagnies Air Belgium et Jet Blue permettait pourtant d’envisager de dépasser le seuil des 2,5 millions de passagers en 2020. La pandémie mondiale de Covid-19 a porté un coup d’arrêt à cet espoir de croissance.
Première place
L’aéroport Pôle Caraïbe reste à la première place en outre-mer devant celui de La Réunion dont le trafic baisse encore plus fortement (− 58 %). En Martinique et en Guyane, les trafics diminuent également de moitié. Les aéroports des outre-mer ont été globalement un peu moins impactés par la crise sanitaire que ceux de France Métropolitaine dont le trafic de passagers baisse globalement de 68 % en 2020.
Situation économique
Pour autant, la structure de l’économie de l’archipel particulièrement marquée par le poids important du secteur non marchand et des administrations publiques ainsi que les dispositifs d’aides utilisés par les entreprises ont permis d’amortir les effets de la pandémie. L’emploi ne recule que légèrement tandis que la création d’entreprises demeure à un niveau élevé. L’épargne des ménages comme celle des entreprises est en forte croissance, corollaire de la consommation des ménages qui a fortement baissé durant les semaines de confinement.
Source : Insee