Pour le futur CHU à Perrin aux Abymes, rien n’est laissé au hasard autour de la construction de l’édifice. Ce chantier qui se veut l’un des plus importants, jamais réalisé en Guadeloupe est suivi à la loupe pour éviter tout loupé dans les délais.
Depuis le début d’année, les travaux avancent à grands pas. Les bâtiments destinés à abriter les services prennent forme. Douze mois après l’installation des premières grues sur l’immense plate-forme, on peut déjà avoir une petite idée de ce que sera cet hôpital dont la livraison est prévue en fin 2022.
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Décembre 2020
Intégré dans une démarche environnementale volontaire et adaptée, le futur CHU est conçu comme un établissement de santé majeur respectueux de l’environnement. L’architecte du projet et la paysagiste en charge du chantier vert ont présenté les enjeux de ce chantier aux autorités en charge du dossier. Puis, ils ont entamé la visite des emplacements paysagers des mornes qui accueilleront le choix de plantes endémiques.
Le nouveau CHU de la Guadeloupe a intégré dans sa construction, une dimension environnementale forte et adaptée : L’aménagement de la parcelle respecte la topographie initiale du site. Un ensemble de bâtiments utilise la légère déclivité du terrain pour organiser différents accès et se fondre dans la topographie environnante. L’intégration végétale fait pleinement partie de la qualité des espaces à la fois à l’extérieur du bâtiment, mais également à l’intérieur. Le chantier s’évertue à respecter l’environnement (chantier vert, réduction des nuisances, gestion de l’eau maîtrisée, limitation des déchets…).
Le futur CHU de la Guadeloupe sera l’un des premiers CHU de nouvelle génération en termes de conception architecturale. C’est le plus important bâtiment jamais construit sur l’archipel guadeloupéen. L’État investit 590 millions d’euros dans ce nouvel établissement de pointe. Sa conception est adaptée aux conditions tropicales extrêmes et aux crises sanitaires.
Retour des blocs opératoires
Après l’incendie du 28 novembre 2017, les blocs opératoires du CHUG avaient été délocalisés à la clinique des eaux claires. 3 ans après l’incendie, les locaux du CHUG sont de nouveau en mesure d’accueillir les patients.
