Le préfet a réuni le comité de gestion Zika et a confirmé l’avis du comité d’experts pour une sortie de la phase épidémique.
Au vu de la baisse du nombre de personnes nouvellement touchées ces dernières semaines et de l’avis du comité d’experts, le préfet a confirmé la fin de la phase épidémique du virus Zika en Guadeloupe, ce jeudi 10 novembre 2016. Mais il faut continuer à se protéger, notamment les femmes enceintes, car le virus est toujours présent.
Protéger les femmes enceintes
Pour autant, la mobilisation reste de mise, surtout pour la protection des femmes enceintes. Elles doivent continuer à se prémunir des piqûres et avoir des rapports protégés afin d’éviter toute transmission du virus par voie sexuelle.
Le suivi des grossesses et des bébés ayant contracté le Zika avant leur naissance va nécessiter une organisation importante et structurée de l’offre de soins sur plusieurs mois. Les enfants seront ainsi suivis durant deux ans et deux pédiatres sont attendus en renfort.
Garder les bons gestes
Le virus est toujours présent en Guadeloupe. Il faut continuer à se mobiliser pour la prévention. Il faut maintenir les gestes simples comme penser à vider les récipients, les pots et les réserves d’eau à proximité des habitations, utiliser des moustiquaires, ces pratiques doivent devenir des réflexes.
30 845 personnes atteintes
Selon le dernier bulletin épidémiologique, ce ne sont pas moins de 30 845 cas cliniquement évocateurs qui ont été enregistrés depuis l’émergence du Zika en Guadeloupe, en janvier 2016.
Au 10 novembre 2016, 589 femmes enceintes avaient contracté le virus et un premier cas de microcéphalie a été identifié chez un fœtus au cours de ce mois d’octobre.
65 cas de complications neurologiques ont été signalés, dont 37 patients atteints du syndrome de Guillain-Barré. L’un d’entre eux est décédé.
Espérons une fin rapide à ce cycle épidémiologique qui nous assaille sans cesse.