L’économie bleue est encore en plein développement dans notre archipel. Elle est porteuse d’emploi et l’étude de celle-ci sous toutes ces formes par les écoles ou les associations s’avère pleinement enrichissante.
Les collégiens guadeloupéens à la découverte du RACE FOR WATER
Les Mercredi 10 et mardi 23 Janvier 2018, 6 classes de collèges ont visité le Race For Water, parti de Lorient le 10 avril dernier pour un tour du monde de 5 ans, qui fait escale en Guadeloupe de septembre 2017 à janvier 2018.
A cette occasion, les collégiens des établissements Joseph PITAT, Remy NAINSOUTA, Aladin FLEMIN, Roches Gravées et Front de mer (P-à-P) ont découvert ce catamaran unique et révolutionnaire, 100% autonome grâce à ses 3 sources d’énergies à bord (solaire, hydrogène et kite) qui a pour mission la préservation des océans, la transition énergétique, la gestion des déchets plastiques. L’objectif de cette expédition qui parcourt le monde à l’initiative de la Fondation Race for Water, est de sensibiliser la population à l’urgence de préserver l’environnement, et singulièrement les fonds marins.
L’objectif était de sensibiliser les collégiens à la pollution des déchets plastiques, à la sauvegarde de l’environnement en général, et de la mer en particulier.
De jeunes salariés en visite sur ce bateau innovant
Les jeunes salariés de Verte Vallée en contrat d’insertion ont eu droit à une présentation du projet Race for Water.
« En soutenant cette initiative de Verte Vallée qui a permis à ces jeunes de monter à bord du “Race for Water”, nous poursuivons plusieurs objectifs » précise Philippe Wattiau, chef de la mission développement durable et évaluation environnementale à la DEAL. Sur ce point, la direction de l’environnement de l’aménagement et du logement (DEAL) souhaite activer une filière de recyclage des bateaux de plaisance hors d’usage (BPHU). Dans cette objectif, une consultation a été lancée auprès des différents acteurs locaux, dont l’association « Verte Vallée » pour le volet insertion par l’activité économique. La fédération des industries nautiques estime que les côtes seraient encombrées de 1200 épaves à Saint-Martin, 600 en Guadeloupe et 400 en Martinique.
Une source d’insertion
Si cette filière contribue à nettoyer les côtes de l’archipel, elle est aussi une source d’emplois et d’économie. Les salariés de structures d’insertion, dont ceux de Verte Vallée peuvent s’insérer dans cette filière à condition d’être encadrés par des personnes compétentes au sein de structures spécialisées et agréées. La démarche serait ainsi facilitée, car plusieurs opérateurs en Guadeloupe détiennent les habilitations requises.
Charles Chavoudiga, directeur de Verte Vallée, confirme l’intérêt de son association pour les activités nautiques : « nous recrutons des jeunes très éloignés de l’emploi, pour qui nous cherchons toutes les solutions possibles d’insertion professionnelle. La visite sur ce bateau pourrait les aider à construire leur projet professionnel ».