Dans le cadre de sa sixième Assemblée plénière, au mois d’octobre 2016, les élus régionaux ont adopté à l’unanimité une Motion de soutien en faveur du projet « Cap 100 000 tonnes de bananes ».
Aujourd’hui, la Guadeloupe ne commercialise que 70 000 tonnes de bananes. L’objectif de cette Motion est de soutenir les planteurs de bananes dans leur objectif d’atteindre 100 000 tonnes. Il s’agit de dépasser le quota de 77 877 tonnes imposé actuellement par l’Union européenne, afin de répondre à une demande forte du marché. En effet, ce secteur d’activité présente une forte valeur ajoutée en termes d’emplois.
Une motion qui dynamise le secteur
Partant du constat que la Guadeloupe est frappée par un taux de chômage important de l’ordre de 26,2 %, notamment chez les jeunes de moins de 25 ans, le projet « Cap 100 000 tonnes de bananes » adopté ce jour par les élus régionaux permettra de :
-Créer en Guadeloupe 500 emplois directs permanents à temps plein destinés en priorité aux jeunes sans qualification.
-Créer en Guadeloupe 350 emplois indirects.
-Conforter les moyennes et petites exploitations pour assurer aux planteurs un revenu décent.
-Favoriser l’entrée dans la profession de jeunes agriculteurs et assurer le renouvellement des générations dans une filière vieillissante.
Le Conseil régional s’engage à financer la mise en place de 23 000 tonnes de références individuelles par an, dans la double limite de 404€/tonne, et 11 500 tonnes représentant 50 % du prévisionnel de 23 000 tonnes. À ce titre, une convention sera établie entre la Région Guadeloupe et les producteurs de Guadeloupe afin de préciser les modalités de mise en œuvre de l’opération.
Une nouvelle variété voit le jour
Lors de La Semaine de l’environnement, le Cirad et l’Institut technique tropical (I2T) proposaient aux chalands de découvrir, en la goûtant, une nouvelle variété de banane appelée à détrôner la Cavendish. Outre son goût plus suave, légèrement plus acidulée, et d’une texture plus ferme, elle présente un autre avantage : elle est naturellement résistante aux maladies du bananier, ce qui diminue considérablement le recours aux produits phytosanitaires.