Dès le 22 mars 2017, les enfants de moins de 12 ans devront porter un casque à vélo, qu’ils soient conducteurs ou passagers.
Environ 5,5 millions d’enfants de moins de 12 ans font du vélo, occasionnellement ou régulièrement. L’objectif de cette mesure est de réduire la gravité des blessures au visage et les risques de traumatismes crâniens.
Bien choisir son casque
Pour assurer une sécurité maximale aux enfants, il convient également de bien choisir leur casque. » Privilégiez les produits marqués NF ou ECE 22/04, 22/05 « , conseille la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes. » Et n’achetez jamais un casque sans l’avoir essayé « .
Il ne faut pas oublier non plus de bien l’attacher. Par ailleurs, les enfants passagers doivent obligatoirement être assis sur un siège fixé au vélo. S’ils ont moins de 5 ans, » le siège doit être muni de repose-pieds et de courroies d’attache « , rappelle la Sécurité routière.
À défaut, les adultes transportant un enfant sur leur cycle ou accompagnant un enfant sans casque s’expose à une amende de quatrième classe (amende forfaitaire minorée de 90 euros).
Encourager l’apprentissage du vélo comme activité physique excellente pour la santé comme pour la qualité de l’air nécessite, dès le plus jeune âge, d’adopter les bonnes habitudes de sécurité.
Le casque : une protection des risques de blessure à la tête en cas de chute
Les chocs à la tête chez les jeunes enfants peuvent causer des traumatismes plus grave que chez les adultes ou adolescents. Le casque diminue le risque de blessure sérieuse à la tête de 70%, le risque de blessure mineure de 31% et le risque de blessure au visage de 28%.
Une étude récente confirme et quantifie le risque de lésions neurologiques dans la tête d’enfant de 6 ans casquée et non casquée. Le port du casque diminue drastiquement le risque de perte de connaissance : à plus de 10 km/h, il passe de 98% dans le cas d’une tête non casquée à 0,1% pour une tête casquée.
Pa di zot pa té sav