Un séminaire sur le thème du réchauffement climatique était organisé par le « Réseau d’Urbanisme Durable de Guadeloupe » du 20 au 21 octobre 2016 à la Créole Beach Hôtel & Spa du Gosier.
« Atténuation et adaptation sont deux réponses interdépendantes, mais distinctes au défi planétaire du réchauffement climatique. […] La gestion économe des ressources induit, la création de solutions alternatives et innovantes au bénéfice d’une nouvelle forme de qualité environnementale » pouvais-t-on lire dans le communiqué de presse.
Haïti un exemple malheureux
« L’énergie n’est pas le seul levier d’atténuation des effets d’un inéluctable changement climatique. Il convient également de renouveler les visions comme les pratiques dans la construction et l’aménagement de nos villes insulaires caribéennes, vulnérables à de nombreux aléas naturels » selon les organisateurs.
Les autorités craignaient de gros dégâts avec le passage du puissant cyclone Matthew sur les îles les plus pauvres des Caraïbes. Le passage de l’ouragan sur Haïti, laissa derrière lui plusieurs victimes, des dégâts matériels importants des inondations et l’évacuation de milliers de personnes.
Il subsiste encore de nombreuses interrogations
Comment notre archipel guadeloupéen peut-il orienter ses pratiques, son développement et son aménagement de façon à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et contribuer de ce fait à l’atténuation du réchauffement climatique ? Quel modèle est à créer afin de concevoir une société post-carbone adaptée aux spécificités de l’archipel guadeloupéen? Sur quels savoirs et savoir-faire s’appuyer ? Comment faire pour entraîner les habitants vers de nouveaux usages et comportements ? Autant de questions auxquelles ce séminaire, c’est employer à répondre.
L’édition précédente avait pour thème « le changement climatique en Guadeloupe : du constat à l’adapt’action »
Il s’agissait de faire un état des lieux des impacts du changement climatique sur notre territoire, et sur cette base, de présenter des mesures d’adaptation qu’il est déjà possible de mettre en œuvre en Guadeloupe. Deux axes majeurs étaient abordés : « la vulnérabilité de la Guadeloupe face au changement climatique, et enfin « l’amélioration de la résilience du territoire face à des enjeux de vulnérabilité ».
L’édition 2016 du séminaire nous rappelle sans détour que nous vivons dans des territoires petits et vulnérables, qui concentrent l’intégralité des risques naturels. Nos technologies en développement, les architectures futures doivent évoluer de manière à nous tenir prêts à affronter ces phénomènes.