Les mauvais chiffres du diabète en Guadeloupe en 2015

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Injection d'insuline avec une seringue jetable
Les chiffres concernant le diabète en Guadeloupe sont alarmants. En 2015, plus de 8% de la population serait atteinte. Le taux de décès et d’amputations du à la maladie est lui aussi très élevé. Les conséquences et les complications liés aux à un diabète déséquilibré sont encore prise à la légère par la population. Persuadés (pour les plus âgés) que certains remèdes « maison » leurs éviteront l’inévitable.

Les facteurs du diabète en Guadeloupe

Mis à part la génétique, l’un des faits indéniables de la prolifération du diabète est l’habitude alimentaire du peuple de la Guadeloupe. Avant 2013, aucune loi en France métropolitaine et encore moins dans les départements d’outre-mer ne régissait le taux de sucre limite dans les aliments. De même pour les dates de péremption. Durant tout ce temps, les produits commercialisés dans les départements d’outre-mer comme la Guadeloupe disposaient d’un taux de sucre plus élevé que ceux qui étagent vendu en France. De plus, l’hygiène de vie du peuple guadeloupéen est caractérisée par une grande oisiveté, suivie d’une alimentation déséquilibrée, d’où la présence du diabète appelé également « diabète de type 2 », et qui représente 90% des cas en Guadeloupe.
Il arrive également que l’organisme de l’individu ne produise plus d’insuline. La personne concernée doit alors procéder à plusieurs examens au quotidien pour contrôler leur glycémie et leur taux de glucose. Dans ce cas, le diabète est communément appelé « diabète de type 1 ».

Le diabète est le premier responsable de la cécité et des amputations. Il détient également le triste record des principales causes d’accidents cardiovasculaires. Le bilan est donc assez macabre, 30 000 décès et plus de 8000 amputations dues à un diabète mal équilibré ont été recensés.