La Guadeloupe produit depuis plusieurs siècles du café et du cacao de qualité. Cependant la production actuelle est très faible, mal connue et les deux filières sont peu organisées.

Plusieurs facteurs justifient leur relance car ces productions peuvent se développer sans concurrencer, en termes de foncier, les cultures existantes. Les cultures de café et de cacao poussent sous couvert et pourraient se développer dans les terrains boisés. Avec l’arrêt du traitement aérien, certains producteurs de bannes pourraient être intéressés par ces productions sous bananiers en s’orientant vers d’autres variétés.

La production du café en Guadeloupe

Le café bonifieur de Guadeloupe jouit d’une bonne notoriété locale comme à l’international. Son passé glorieux de café améliorant d’autres cafés de faibles arômes reste en mémoire des négociants et torréfacteurs internationaux.

De par sa notoriété, le café bonifieur de Guadeloupe entre dans la catégorie des « cafés de spécialité » ou « cafés gourmets » qui se définissent comme produits haut de gamme.
Une demande à l’export en café de Guadeloupe existe, en effet quelques producteurs commercialisent une partie de leur production en France et en Asie à des négociants spécialisés.

Le prix d’achat du café Bonifieur en vert est de 30 à 50€/kg FOB, mais ce prix est sans équivalence aux cafés concurrents comme le Blue Moutain de la Jamaïque et du Bourbon pointu/Lorina (au-delà de 100€/kg).

Cacao une production « peu visible »

Historiquement le cacao en Guadeloupe était une des principales richesses de la Côte sous le vent mais sa culture a été dévastée par le cyclone de 1928 et a cédé sa place aux autres cultures plus rémunératrices. A ce jour, la production de cacao est très disséminée sur le territoire et peu visible. En Guadeloupe il est essentiellement vendu sous forme de bâton de kako en vente directe. Certains artisans chocolatiers transforment les fèves locales en chocolat. La faible production actuelle n’arrive pas à satisfaire la demande.