L’annonce, jeudi 13 octobre, par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et Postales (ARCEP) d’un lancement des services de très haut débit mobile 4G en Guadeloupe au 1er décembre 2016 provoque un fort retentissement. 

Le choix du régulateur permet en effet aux opérateurs existants aux Antilles d’accéder à un important relais de croissance de leurs activités, tout en ouvrant la voie à l’arrivée d’un nouvel entrant sur le marché, Free mobile.

Réduction tarifaire en perspective

Dans la droite ligne de la loi de régulation économique outre-mer adoptée en 2012, cette intensification de la concurrence doit permettre aux usagers guadeloupéens, en particulier les moins favorisés, de bénéficier d’offres commerciales et de tarifs plus avantageux afin de réduire les effets de la vie chère et les importants écarts constatés encore aujourd’hui entre les prix de l’Hexagone et de l’Outre-mer.

Depuis longtemps, les usagers exprimaient leur mécontentement et ces différences : « Je me trompe peut-être, mais selon moi les prix pratiqués actuellement sont loin d’être justifiés. Les opérateurs doivent certainement faire des marges énormes ! La différence est gigantesque et inexplicable entre les forfaits mobiles de France hexagonale et ceux des Antilles. Le marché insulaire et le coût de terminaison d’appel ne peuvent pas suffire a expliqué cela. C’est totalement aberrant » ! Kaylan FAGOUR, militant associatif

Arrivée de Free dans les DOM

Le Groupe Iliad maison mère de Free se réjouit de la décision de l’Arcep qui retient la candidature du Groupe dans le cadre de l’appel d’offres pour l’attribution de fréquences 3G/4G en Outre-mer.

La candidature du Groupe a été retenue sur l’ensemble des territoires concernés (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin).

L’entreprise souhaite assurer la continuité territoriale en proposant sur ces territoires « des offres simples, à des prix attractifs, au bénéfice des consommateurs, comme le fait Free Mobile en métropole ».

Iliad a également pour ambition de mettre un terme aux discriminations tarifaires qui existent aujourd’hui entre les Outre-Mer et la métropole et selon ses dirigeants « que rien ne justifient ». Le Groupe envisage d’investir environ 100 millions d’euros dans ce projet.

Notre santé avant tout

Meilleures offres, meilleure couverture réseau, pourquoi pas, mais les études sur les cancers provoqués par l’utilisation du téléphone portable se font de plus en plus nombreuse et sérieuse.

Ces améliorations n’augmenteront-elles pas le temps que nous passons avec ces appareils ? Nos comportements au quotidien déjà altérés par l’utilisation constante de nos téléphones ne seront-ils pas plus excessifs ? Cet objet représente pour beaucoup d’utilisateurs notamment chez les plus jeunes une véritable addiction qui se retrouve quasiment greffée dans la main.

Le téléphone portable est un objet de convoitise nous poussant à une consommation effrénée. Tel Sisyphe, nous sommes malheureusement habitués à faire rouler ce rocher de la consommation jusqu’au sommet de la colline.