Prise d’exception pour les pécheurs, bijou gustatif pour les consommateurs, le Lambi va régner dans nos assiettes. Les services de l’état seront mobilisés pour faire respecter la réglementation qui encadre l’exploitation de ce coquillage.

 

La pêche au Lambi est ouverte du 1er octobre jusqu’au 31 janvier en Guadeloupe. Elle est réservée aux pêcheurs professionnels régulièrement déclarés auprès de la direction de la mer. Les services de l’État sont mobilisés pour arrêter et sanctionner les contrevenants à la réglementation en vigueur.

Le lambi est une espèce emblématique de la Caraïbe et de la Guadeloupe. C’est aussi une espèce protégée dont la pêche est strictement encadrée. L’objectif est de ne pas dépasser un prélèvement raisonné de cette espèce sensible, très appréciée par les consommateurs.

La réglementation de la pêche au Lambi

Après une période de sensibilisation conduite en 2015 sur les obligations déclaratives, les services de l’État seront cette année particulièrement vigilants quant à la provenance des produits de la mer.

Première disposition, la période de pêche du Lambi est limitée dans le temps. En Guadeloupe, elle est ouverte du 1er octobre au 31 janvier. Seconde disposition, cette pêche est réservée aux pêcheurs professionnels régulièrement déclarés auprès de la direction de la mer. Elle ne peut pas s’effectuer au-delà de 25 m de fonds et l’utilisation de tout équipement respiratoire est proscrit.

La pêche du Lambi est interdite aux pêcheurs plaisanciers et à pied, en tout temps et en tous lieux. D’autres mesures accompagnent ces restrictions. Le pavillon du coquillage pêché doit être formé ; son poids en chair nettoyée ne doit pas être inférieur à 250 g par individu. De plus, il est interdit de présenter le Lambi découpé.

Tout restaurateur ou mareyeur doit pouvoir justifier de la provenance de ses produits de la mer en général, et des lambis en particulier, en produisant une facture détaillée. Les professionnels doivent être en mesure de présenter aux consommateurs des étiquettes réglementaires et de fournir aux contrôleurs : notes de vente, documents de transports, fiches de pêche, déclarations de débarquement.

Qu’il s’agisse de la pêche illégale du lambi ou de la détention illégale de ce coquillage les contrevenants s’exposent à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu’à 22 500 € et six mois d’emprisonnement.