Le pacte de responsabilité et de solidarité pour l’emploi des jeunes en Guadeloupe est un dispositif unique en France. Depuis sa mise en œuvre, il a permis à près de 600 jeunes de signer un contrat de travail.

Le pacte de responsabilité et de solidarité pour l’emploi des jeunes a été signé entre l’État, la Région, le Département et l’Union des entreprises de Guadeloupe (UDE-MEDEF) en octobre dernier.

La mobilisation de tous les signataires de ce pacte a d’ores et déjà permis de dépasser les objectifs fixés puisque les entreprises de l’archipel ont procédé à près de 600 embauches. En octobre, lors de sa visite en Guadeloupe, la ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social a souhaité que l’année 2016 se termine avec plus de1 000 contrats signés, bien au-delà des 700 prévus.

Exonération totale des charges sociales

Le pacte pour l’emploi des jeunes est unique en France. Outre la mobilisation des entrepreneurs, il fédère les compétences de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIECCTE), Pôle Emploi, la Mission locale, Cap Emploi et Initiative Guadeloupe.

Son objectif est de faciliter les démarches d’embauche et permettre aux entrepreneurs de recruter des jeunes jusqu’à 30 ans avec une exonération totale des charges sociales (patronales et salariales) dans la limite d’un salaire allant jusqu’à 2,5 SMIC.

Un guichet unique, des conseillers au contact des entreprises

Pour ce faire, un guichet unique a été mis en place sur des missions d’accompagnement RH, administratif et de conseil pour un soutien et une information aux chefs d’entreprise sur toutes les mesures du pacte pour l’emploi des jeunes.

Une équipe dédiée composée de 35 conseillers de Pôle emploi et 17 agents de la Mission locale et Cap Emploi renforcent le dispositif, au contact direct des entreprises. Cette organisation permet de centraliser les traitements au sein de Pôle Emploi pour permettre une instruction des dossiers de recrutement dans les 8 jours.

Les dispositifs émergent et doivent encore se multiplier. Il faut néanmoins rappeler que nous sommes nos propres médecins.