Il s’agit de reloger les habitants qui sont exposés aux risques naturels, dans une situation d’urgence manifeste.

Comment faire évoluer le Centre Bourg de la ville de Petit-Bourg en tenant compte d’un espace urbain exposé au risque « inondation » du fait de la proximité de la mer et de l’érosion des falaises ?

Les acteurs du projet

Afin de répondre à cette problématique liée aux risques naturels, et pour protéger cet espace urbain, une mission d’appui technique, soutenu par le Ministère de la Cohésion des territoires (DGALN) et confiée par la DEAL à l’agence d’Urbanisme OBRAS. Cette dernière devant aider la commune à formaliser un questionnement sur son territoire. Puisqu’une étude de cohérence urbaine devait faire émerger le projet, il s’agit notamment, de créer un éco-quartier au lieu-dit Saint-Jean.

L’objectif

L’enjeu étant d’observer le « milieu » afin d’élaborer des documents graphiques synthétiques qui prennent en compte la cartographie des risques « PPRN ». Cette étude a servi également à proposer des secteurs d’extension possibles ou de densification de l’urbanisme. Il y a donc eu un Focus sur le quartier de Saint-Jean ! Ce qui a permis de localiser tous les secteurs en dehors du risque identifié (érosion et inondation). Tous ces échanges multi-acteurs (commune, DEAL, Agence des 50 pas géométriques, ADEME, BRGM, Bureau d’étude …), ont abouti à la reconnaissance des risques avérés et localisés d’où la nécessité d’élaborer ce plan de cohérence urbaine.

Répercussions

Le contour de ce schéma urbain devrait intégrer le centre ancien, le quartier Saint-Jean et leurs accroches avec le reste du territoire de Petit-Bourg ; les bases d’un déplacement progressif du centre de la commune devant être envisagé en amont de l’évolution du trait de côte*.
La commune a progressé très vite vers une meilleure connaissance de son territoire. En toute logique, ces éléments de connaissance devraient être intégrés dans son plan local d’urbanisme ; les caractéristiques de son « milieu » ont une incidence forte sur le potentiel d’aménagement et le développement futur de son territoire.

 

Trait de côte : ligne qui marque la limite jusqu'à laquelle peuvent parvenir 
les eaux marines; c'est-à-dire la limite la plus extrême que puissent atteindre 
les eaux marines, c'est à dire l'extrémité du jet de rive lors des fortes tempêtes
survenant aux plus hautes mers de vives eaux.
DGALN : direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature
PPRN : Plan de Prévention des risques naturels

Source : dealguadeloupe971